Chères et chers adhérents,
Il m’est arrivé de rêver à un monde utopique, je dois l’avouer. Quand, au cours de longues discussions je partais en excursion en Utopie, il y avait toujours deux situations que je redoutais. Il y avait d’abord le moment où je m’apercevais que l’utopie des uns n’est pas nécessairement l’utopie des autres, puis le moment où bon gré mal gré il fallait revenir à la réalité. Force est de constater que le monde réel est quelque peu plus hostile que ma bonne vieille Utopie et qu’il semble s’évertuer à nous en faire baver depuis la nuit des temps, avec une constance têtue d’horloge quantique. Aussi, je me suis aperçu que j’avais de plus en plus de mal à supporter le jet lag que mes voyages en Utopie me causaient. Alors, j’ai dit basta, je penserais à changer le monde une autre fois.
La première chose à faire pour survivre, en l’absence d’utopie, dans « le monde réel et hostile », c’est de trouver un abri et si possible quelques camarades de cordée: sur la banquise un igloo et des Inuits, dans le désert une oasis et des Touaregs, sur la plage un parasol et un vendeur de chichis.
Pardonnez-moi cette petite introduction qui vous paraîtra peut être inappropriée ou manquer de sérieux. Toutefois, elle me permet d’éviter de développer et d’en arriver directement à la conclusion suivante : My Human Kit est une oasis. C’est même sa fonction primordiale. Il est bon de savoir que cette oasis existe. A défaut de pouvoir préserver le monde de la fureur des hommes, je crois que nous pouvons tomber d’accord sur le fait qu’il est possible de préserver cette espace précieux et salutaire qu’est My Human Kit. C’est d’ailleurs ce à quoi nous nous employons tous depuis plusieurs années maintenant, avec tant de succès que parfois, j’en viens même à me demander si notre oasis ne serait pas tout bonnement située en territoire utopique.
Merci à tous.
AleSk (Président My Human Kit)
Vous pouvez consulter le rapport d’activité ici: